La FAO collabore avec l’Organisation des personnes handicapées du Siaya (SIDIPO) au Kenya en promouvant l’emploi des jeunes touchés par le handicap dans le secteur agroalimentaire, et aide ainsi à créer des emplois de qualité qui briseront le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion. Par le biais du programme « Approche pays intégré » de la FAO, des formations ont été organisées par les pouvoirs publics dans différents types d’activités agricoles, dont ont bénéficié environ 65 jeunes membres de la SIDIPO. Lorsque cela s’est avéré nécessaire, les formations ont été dispensées avec l’aide d’un interprète en langue des signes. C’est au bout d’un certain nombre de séances de formation que Stephen a choisi de se spécialiser dans l’élevage avicole.
FAO
Pajazit Thaci, un agriculteur kosovar de 81 ans, a été confronté en janvier 2023 à des inondations dévastatrices qui ont détruit ses champs de blé. À la suite de ces inondations, ses terres autrefois fertiles ont été recouvertes d'une épaisse couche de pierres et de sable, ce qui les a rendues impropres à la culture. Pajazit n'a pas seulement perdu sa récolte actuelle, il a également subi une grave perturbation de sa récolte annuelle habituelle et a perdu l'argent qui aurait permis à sa famille de vivre pendant trois mois. Il a reçu des bons de l' (FAO) pour l'aider à réhabiliter ses terres et à reprendre ses activités agricoles, en reconnaissance de ses efforts en tant qu'agriculteur.
Installée dans un champ au cœur de la vallée de Fergana en Ouzbékistan, la serre de Shaodatkhon Oripova n’est plus la simple structure d’antan. Elle est désormais équipée de capteurs numériques connectés à internet, qui permettent à l’agricultrice de 62 ans de contrôler la température, l’humidité, la lumière et l’humidité du sol. Shaodatkhon Oripova participe au projet de la FAO relatif à l’agriculture intelligente au service des générations futures et à l’Initiative villages numériques, qui vise à transformer au moins 1 000 villages dans le monde en pôle numérique.
Cheshma Shirin est un village d'Afghanistan où vivent Fatema et ses trois enfants. Fatema tisse du grillage pour les gabionsdes treillis métalliques qui servent à fabriquer les gabions, ces blocs cubiques de roches utilisés pour consolider les berges de la rivière et ainsi protéger ce village ancien des inondations subites et de l’érosion du sol. Fatema a acquis cette compétence clé grâce à un projet mis en œuvre par la FAO et financé par la Banque mondiale. Ce projet d’aide d’urgence à la sécurité alimentaire vise à apporter à la population afghane, outre une assistance alimentaire, un appui immédiat et essentiel en matière de moyens de subsistance et de services de santé.
Pendant les fêtes, nous passons plus de temps en famille et entre amis, à cuisiner, à échanger des cadeaux ou à voyager pour retrouver nos proches. Nous pouvons rendre toutes ces activités plus durables et plus respectueuses des personnes, des villes et de la planète. La durabilité ne s’arrête pas à l’environnement, elle recouvre également d’autres besoins: emplois, égalité des chances, santé, éducation, sécurité, qualité de vie, etc. Bâtir un avenir meilleur, c’est là l’esprit des fêtes de fin d’année et celui des objectifs de développement durable (ODD). En cette période de fêtes, faisons en sorte que la nouvelle année soit meilleure que la précédente, en ne laissant personne de côté !
Initiative de la FAO main dans la main
L’Initiative 'main dans la main' appuie la mise en œuvre de programmes ambitieux menés à l’échelle nationale aux fins d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires en éradiquant la pauvreté (ODD1), en éliminant la faim et la malnutrition (ODD2), et en réduisant les inégalités (ODD10
Située sur une parcelle de terrain pratiquement stérile, à Puttalam, la maison de Susila Kanthi jouxte une grande usine de production de sel d’un côté et est bordée par une immense lagune de l’autre.
La , grâce au financement de la Banque africaine de développement, a creusé un étang pour stocker de l'eau, fourni une pompe à eau solaire pour l'irrigation et des semences, permettant ainsi à des agricultrices comme Lilly, au Sud-Soudan, de planter et de vendre leurs légumes.
Au Niger, les femmes subissent des violences fondées sur le genre sous diverses formes, notamment des abus physiques et sexuels, des normes sociales qui limitent leur participation à la prise de décision et aux activités de la communauté, et elles sont forcées de se marier à un âge précoce. Le mariage des enfants est une violation des droits humains et entrave les efforts de développement. Il limite l'éducation des filles et entraîne des problèmes de santé. Il engendre également une dépendance à l'égard des hommes et limite les possibilités pour les jeunes femmes de gagner leur vie. L' (FAO) a mis en œuvre plusieurs projets dans les zones rurales du Sénégal afin de sensibiliser tous les membres de la communauté aux dangers de cette pratique, tant pour les filles que pour la communauté dans son ensemble.
L’histoire de Lokuru, ou lorsque la vie dépend des animaux d’élevage
À Kapoeta, dans le sud-est du pays, l’élevage est le moyen de subsistance des éleveurs comme Lokuru.
La FAO présente plus de 50 mesures que les décideurs et les gouvernements peuvent engager pour changer les choses, du suivi de la biodiversité à sa conservation.
Au Japon, les agriculteurs de la région montagneuse de Tokushima exploitent des variétés locales de mil, légumes et autres espèces agricoles depuis plus de 400 ans. Mais la culture du mil a récemment presque disparu. Seul l’amour d’un agriculteur de Nishi Awa a permis de sauver une variété locale. Le site de Nishi Awa est remarquable car sur des pentes extrêmement escarpées, habituellement considérées comme impropres à l’agriculture, les paysans ont développé une méthode innovante pour exploiter des variétés autochtones d’espèces agricoles sans créer de cultures en terrasses. L’ONU a désigné l’année 2023 « » pour faire connaître les bienfaits de cette plante au regard de la nutrition et de la santé.
Action intégrée pour le climat et la nutrition
Le changement climatique et la malnutrition sont deux des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui.
Pour une transformation des systèmes agroalimentaires: connaître le coût véritable des aliments
Les aliments sont ce qui nous nourrit. Ce qui nous relie. Le trajet qu’ils empruntent depuis le champ jusqu’à notre assiette crée des emplois et façonne notre terre et notre culture. Mais les systèmes agroalimentaires recèlent d’énormes coûts cachés.
Mauvaise alimentation, gaz à effet de serre... Les systèmes agroalimentaires tels qu’ils fonctionnent à l’heure actuelle font peser des coûts cachés considérables sur notre santé, sur l’environnement et sur la société, des coûts qui s’élèvent à au moins 10 000 milliards de dollars par an. Telle est la conclusion d’une analyse pionnière réalisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et qui couvre 154 pays.