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Photo de groupe des dirigeants mondiaux réunis pour le Sommet.
Photo de groupe des dirigeants mondiaux, réunis pour le Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, Brésil, 13 juin 1992. Photo ONU/Michos Tzovaras

Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, du 3 au 14 juin 1992, Rio de Janeiro

Contexte

Une nouvelle dynamique

La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), aussi connue sous le nom de Sommet Planète Terre ou Conférence de Rio a eu lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, du 3 au 14 juin 1992. Cette conférence globale, tenue à l'occasion du 20e anniversaire de la première Conférence sur l'environnement humain, à Stockholm, en Suède, en 1972, a réuni des dirigeants politiques, diplomates, scientifiques, représentants des médias et des organisations non gouvernementales (ONG) de 179 pays pour un effort massif visant à réconcilier l'impact des activités socio-économiques humaines et l'environnement. Un ? Forum global des ONG ? avait aussi eu lieu à Rio de Janeiro, réunissant un nombre sans précédent de représentants d'ONG, qui ont présenté leur propre vision de la situation future du monde en matière d'environnement et de développement socio-économique.

La rencontre de Rio de Janeiro a souligné la fa?on dont les différents facteurs sociaux, économiques et environnementaux sont interdépendants et évoluent ensemble. Elle a identifié les éléments critiques du changement, en révélant que le succès dans un secteur nécessite une action dans les autres secteurs pour se poursuivre dans le temps. Les objectifs premiers de ce sommet étaient de produire un agenda large et un nouveau plan pour l'action internationale sur les questions d'environnement et de développement qui aideraient à guider la coopération internationale et la politique de développement durant le XXIe siècle.

La CNUED a proclamé le concept du développement durable comme un objectif atteignable pour chacun de par le monde, que ce soit au niveau local, national, régional ou international. Elle a reconnu que l'intégration et l'équilibre des préoccupations d'ordre économique, social et environnemental dans la satisfaction de nos besoins sont vitaux pour le maintien de la vie humaine sur la planète et qu'une telle approche intégrée est réalisable si les esprits et les mains travaillent ensemble. Elle a par ailleurs reconnu que l'obtention de ce type d'intégration et d'équilibre des dimensions d'ordre économique, social et environnemental nécessite de nouvelles perceptions de la manière dont nous produisons et consommons, de la fa?on dont nous vivons, nous travaillons, nous nous entendons et prenons nos décisions. Le concept était révolutionnaire et, comme toutes les idées originales, il a suscité un débat animé au sein des gouvernements et entre les gouvernements et leurs citoyens sur la fa?on d'assurer une durabilité au développement.

Parmi les résultats de la CNUED, le programme Action 21 reste comme l'élément majeur. On peut le décrire comme un vaste et audacieux programme d'actions appellant de nouvelles stratégies investissement dans le futur pour atteindre un développement durable global au XXIe siècle. Ses recommandations vont des nouvelles methodes d'éducation, aux nouvelles fa?ons de préserver les resources naturelles et aux nouveaux moyens de participer à une économie durable.

Les autres résultats principaux de ce sommet furent : la  et ses 27 principes universels, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique et la Déclaration sur les principes sur la gestion des forêts. Ce sommet a également conduit à la création de la Commission du développement durable, a lancé la tenue d’une conférence mondiale sur le développement durable des petits ?tats insulaires en développement, a démarré des négociations en vue de l’établissement d’une Convention sur la lutte contre la désertification et d’un accord sur les stocks chevauchants et les stocks de poissons grands migrateurs.