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Conférences | Environnement et développement durable

CONTEXTE

La première Conférence mondiale sur l'environnement de Stockholm en 1972 engagea les nations avec sa  et son . Elle donna également naissance au (PNUE) et pla?a véritablement les questions écologiques au rang des préoccupations internationales.

Dix ans plus tard, en 1982, dans un contexte géopolitique compliqué, la Convention de Nairobi établit timidement une première revue des actions entreprises.

Elle fut suivie dix ans après par la , organisée à Rio de Janeiro, en 1992. Cette conférence, aussi appelée Sommet Planète Terre, se distingua des autres conférences des Nations Unies par sa taille et par la gamme étendue des problèmes étudiés. L'ONU s'est efforcée, à Rio, d'aider les gouvernements à réfléchir à nouveau au développement économique et à trouver les moyens de mettre fin à la destruction de ressources naturelles irrempla?ables et à la pollution de la planète. Deux des documents majeurs produits durant ce sommet sont la Déclaration de Rio et le Plan d'action mondial visant à promouvoir le développement durable aussi appelé Action 21.

En 1997, la Session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à l'environnement, aussi connue sous le son de Sommet Planète Terre+5 examinait la mise en oeuvre d'Action 21et proposait un

Trois en plus tard en 2000, le Sommet du Millénaire instaurait les  symbolisant le développement durable.

En 2002, le Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg donna naissance à un nouveau .

C'est en 2005, 2008 et 2010 que les OMD furent revus à New York lors de réunions mondiales.

Ce dernier fut suivi en 2012, à Rio, de la Conférence des Nations unies sur le développement durable, aussi appelée Rio+20. 

En 2013, deux ans avant l'échéance des OMD, une dernière revue fut organisée à New York tout en organisant déjà la prochaine échéance de 2015.

Deux ans après, en 2015, le  donna naissance à l'Agenda 2030 et à ses .

OBJECTIFS

Les  édictés en 1972 étaient les suivants : croissance économique, pollution de l'air, de l'eau et des océans et bien-être des peuples dans le monde entier.

Ils furent suivis par les  en 2000 : réduire l'extrême pauvreté et la faim, assurer l'éducation primaire universelle, promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies, assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

Puis en 2015, naquit l'Agenda 2030 et ses  : pas de pauvreté, faim ? zéro ?, bonne santé et bien-être, éducation de qualité, égalité entre les sexes, eau propre et assainissement, énergie propre et d'un co?t abordable, travail décent et croissance économique, industrie, innovation et infrasctucture, inégalités réduites, villes et communautés durables, consommation et production responsables, mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, vie aquatique, vie terrestre, paix, justice et institutions efficaces et partenariats pour la réalisation des objectifs.

FEUILLE DE ROUTE

La ligne directrice de ces sommets environnementaux fut donnée par la  et son  en 1972. Ce plan d'action préconisait :

  • la création d'un Programme mondial d'évaluation de l'environnement (plan vigie) ;
  • des activités de gestion de l'environnement ;
  • des mesures internationales visant à étayer les activités d'évaluation et de gestion menées aux niveaux national et international.

Les plans d'actions qui succédèrent celui-ci ont incorporé des dispositions portant sur un ensemble d’activités et de mesures menant au développement durable. La dimension environnementale est aujourd'hui pensée d'une fa?on plus globale puisque le développement durable couvre l'intégralité des enjeux de développement tels que le climat, la biodiversité, l'énergie, l'eau, la pauvreté, l'égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l'agriculture et l'éducation.

Eucalyptus plant taking root on the sand dunes near Lompoul, Senegal.

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Depuis son lancement en 2015, le  a fourni un plan directeur pour une prospérité partagée dans un monde durable, où toutes les personnes peuvent avoir une vie productive, dynamique et pacifique sur une planète en bonne santé. 

En 2019, le  a souligné que l’extrême pauvreté a diminué considérablement, la mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté de 49 % de 2000 à 2017, les vaccinations ont sauvé des millions de vies, et une grande majorité de la population mondiale a maintenant accès à l’électricité. Les pays oont mené des actions concrètes pour protéger notre planète : les zones marines protégées ont doublé depuis 2010 ; les pays travaillent de concert pour régler le problème de la pêche illégale ; et 187 parties ont ratifié l’Accord de Paris sur les changements climatiques, et presque toutes ont communiqué leurs premières contributions déterminées au niveau national.

Près de 150 pays ont développé des politiques nationales pour relever les défis de l’urbanisation rapide, et 71 pays et l’Union européenne ont maintenant plus de 300 politiques et instruments d’appui à une consommation et une production durables. 

Malheureusement, la pandémie de COVID-19 a brusquement perturbé la mise en ?uvre de nombreux objectifs de développement durable et, dans certains cas, réduit à néant des décennies de progrès. La crise a touché tous les segments de la population, tous les secteurs de l’économie et toutes les régions de la planète. Sans surprise, elle frappe le plus durement les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Elle a mis en lumière de graves et profondes inégalités dans nos sociétés et exacerbe les disparités existantes dans les pays et d’un pays à l’autre. Selon les prévisions du  la pandémie fera rechuter 71  millions de personnes dans l’extrême pauvreté en 2020, soit la première hausse de la pauvreté mondiale depuis 1998.