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Des millions de réfugiés syriens s'enfoncent dans la pauvreté

Des millions de réfugiés syriens au Liban n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins. Dans la région de Bekaa, cette femme de famille nous raconte ses conditions de vie. Ses enfants sont non seulement privés d’éducation, mais aussi de nourriture.

Nyapuot se souvient de cette terrible journée d'avril

Plus d'un an après le début des combats meurtriers entre deux factions militaires rivales au Soudan, plus de 9 millions de personnes ont été forcées de fuir leurs foyers.

Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 touchent à leur fin, le rend hommage à l'équipe olympique des réfugiés pour ses résultats au cours des deux dernières semaines.

Depuis l’éclatement de la guerre le 15 avril 2023, plus de 10 millions de personnes ont fui leur foyer au Soudan en quête de sécurité. Il s'agit actuellement de la pire crise de déplacement interne au monde.

La boxeuse et réfugiée Cindy Ngamba a remporté la première médaille de l'histoire de l'équipe olympique des réfugiés, après avoir gagné son combat en quart de finale et s'être assuré au moins une médaille de bronze.

Abdoul a parcouru un long chemin depuis son départ de Syrie

L’histoire d'Abdoul, réfugié syrien au Brésil, illustre à quel point les réfugiés, lorsqu'on leur en offre la possibilité, peuvent apporter une contribution importante aux communautés qui les accueillent. .

Actuellement, 37 athlètes réfugiés participent aux Jeux olympiques de Paris 2024. Il s’agit de la plus grande équipe depuis la création des équipes de réfugiés du Comité international olympique (CIO) aux Jeux de Rio en 2016. Ils concourent dans 12 disciplines : athlétisme, badminton, boxe, breakdance, canoë, cyclisme, judo, tir, natation, taekwondo, haltérophilie et lutte. Ces 37 athlètes olympiques ont surmonté des obstacles extraordinaires pour se hisser sur la plus haute scène sportive du monde et porter les espoirs de quelque 120 millions de personnes déplacées dans le monde.

Pour les soutenir, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires organisent une série d'événements pendant les olympiades de Paris à la Maison des réfugiés, en diffusant les épreuves des athlètes refugiés et en proposant des ateliers sportifs ou artistiques. Découvrez-en plus dans cet .

Des réfugiés et des demandeurs d'asile de tous les âges, originaires de pays tels que l'Ukraine, la Biélorussie, la Colombie, le Venezuela ou le Pérou, pagaient sur le fleuve Guadalquivir, à Séville.

Perina est l'une des plus jeunes athlètes et la seule athlète africaine de l'équipe olympique de réfugiés du Comité International Olympique (CIO), forte de 37 personnes, qui participe cette année à la compétition à Paris.

Une exposition de photos à Paris, organisée à Paris pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques, témoigne de l'importance du sport pour les réfugiés et les personnes déplacées. Organisée par l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la Fondation olympique pour les réfugiés et la Ville de Paris, l'exposition illustre la capacité du sport à améliorer la vie des personnes déplacées de force, que ce soit en leur permettant de nouer des amitiés durables, de combattre les attitudes négatives, de renforcer la cohésion sociale ou d'emmener les meilleurs et les plus talentueux d'entre eux jusqu'aux Jeux olympiques. L'un d'entre eux est Abbas, qui est né sans bras. Après être devenu champion national de natation paralympique en Afghanistan, il a été contraint de fuir en raison des persécutions. Il s'est réfugié en Turquie avant d'être réinstallé aux États-Unis, où il a été sélectionné pour faire partie de l'équipe paralympique des réfugiés de Tokyo 2020.

Des femmes malvoyantes retrouvent l'espoir dans l'est de l'Afghanistan

Grâce à un soutien adapté, ces femmes malvoyantes bénéficient d'une formation, acquièrent des compétences et la confiance nécessaire pour devenir plus indépendantes et se construire un avenir meilleur.

Chaque année, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants risquent leur vie sur les routes qui partent de l'est et de la corne de l'Afrique et de l'Afrique de l'Ouest, en direction de l'Afrique du Nord, de la mer Méditerranée et de l'Europe. Quelles que soient les raisons qui les poussent à se déplacer, les itinéraires qu'ils empruntent et les risques qu'ils encourent sont les mêmes. Une s'appuie sur des entretiens avec plus de 31 000 réfugiés et migrants et cartographie ces itinéraires ainsi que les dangers les plus courants auxquels les réfugiés et les migrants sont confrontés.

Il y a deux ans, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lançait le Programme d’action sur les déplacements Internes, qui vise à porter assistance aux personnes qui ont été contraintes de fuir leur foyer en raison des catastrophes naturelles, de conflit ou le changement climatique, sans pour autant traverser une frontière. Le programme cherche notamment à mettre fin aux déplacements internes, à prévenir de futures crises et à assurer une protection et une assistance efficace aux personnes déplacées et en 2023 environ 5 millions de personnes déplacées internes ont bénéficié de l’appui des divers acteurs du programme. Or en l’espace de deux ans et malgré les progrès dans l’attention qui leur est portée, le nombre de personnes déplacées est passé de 59 millions en 2022, à 76 millions en début 2024, notamment en raison du changement climatique et des conflits. À l’occasion du deuxième anniversaire du Programme, Robert Piper, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les solutions à apporter à la question des déplacements internes est l'

HCR : Tendances mondiales 2023

Le nombre de personnes déracinées dans le monde a franchi la barre des 120 millions en mai 2024. Les conflits au Soudan, à Gaza et au Myanmar entraînent de nouveaux déplacements et doivent être résolus de toute urgence.

Alors que les atteignent des niveaux alarmants, le HCR appelle à une action urgente mondiale pour s'attaquer aux causes profondes des déplacements forcés.